L’histoire d’Evangeline représente plusieurs qualités désirées par les Acadiens et Cadiens. Au premier coup d’œil, nous voyons l’exile, la survie et même le florissant éventuel d’un peuple. Evangeline et ses concitoyens, ses amis, ses sœurs et ses frères, sont au début exilés de leur terre natale par les anglais. Les pérégrinations d’Evangeline sont symbolique des voyages faisant par les Acadiens pour trouver une nouvelle place non seulement à vivre mais aussi à appeler chez eux. Elle voyage après la promesse de son ancien amant comme les Acadiens suivent la promesse de leur terre natale, leur communauté originelle, où tout le monde était comme la famille et tout le monde avait de la confiance en leurs voisins. Même s’il est extrêmement difficile, ils continuent de suivre leurs propres pistes. Ils retrouvent leurs anciens amis et ils habitent dans une nouvelle terre. Evangeline a de la foi dans l’existence de Gabriel, même si elle ne peut pas le trouver. Elle a peur, bien sur, mais c’est bien compréhensible. Elle devient décourager, mais elle persiste et elle essaie de faire du bon pour tous, non seulement les Acadiens. La terre qui est « wondrous, beautiful prairies, /Billowy bays of grass ever rolling in shadow and sunshine,/Bright with luxuriant clusters of roses and purple amorphas” où se trouve “the scattered tribes of Ishmaels’ children,” est leur nouveau maison. Quand ils trouvent Basil le forgeron, il dit que peut-être leur nouvelle terre est mieux que leur ancien : « a home, that is better perchance than the old one ! /Here no hungry winter congeals our blood like the rivers ;/Here no stony ground provokes the wrath of the farmer./Smoothly the ploughshare runs through the soil, as a keel through the water./All the year round the orange-groves are in blossom ; and grass grows/More in a single night than a whole Canadian summer./Here, too, numberless herds run wild and unclaimed in the prairies ;/Here, too, lands may be had for the asking, and forests of timber/With a few blows of the axe are hewn and framed into houses./After your houses are built, and your fields are yellow with harvests,/No King George of England shall drive you away from your homesteads,/Burning your dwellings and barns, and stealing your farms and your cattle." Donc les Acadiens fleurissent.
Quand nous regardons de près, nous voyons que la légende d’Evangeline est un symbole de la chrétienté entière. Comme Evangeline ne perd jamais sa foi dans l’existence de Gabriel, son ange sur terre, les Acadiens ne perd jamais leur foi dans l’existence de Dieu. De plus, Evangeline prend le voile. Après elle entend qu’un chef de la Mission enseigne au sujet de Jésus et de Mary, elle décide d’y rester. Elle donne sa vie à l’aide d’autres. Sa présence est presque miraculeuse. Elle emporte avec elle l’espoir aux miséreux qui meurent de l’épidémie.
C’était un joli poème, et si j’étais Acadienne je serais fière d’avoir cet histoire dans mon arrière-plan.
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Encore vos references a la foi chretienne sont interessantes, ainsi que les paralleles que vous remarquez entre la quete d'Evangeline et celle des Acadiens pour leur terre perdue
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